maladie visuel chez le siberian
LA CATARACTE EST LA MALADIE LA PLUS RÉPANDUE CHEZ LE HUSKIE, MAL-GRÈS LES TESTS OCULAIRES PRATIQUÉS CHEZ UN OPHTALMOLOGISTE AGRÉE PAR LA SCC, NOUS NE POUVONS PAS GARANTIR LA SANTÉ DE NOS CHIOTS SUR CETTE MALADIE QUI EST ENCORE TRÈS COMPLEXE ET LES MODES DE TRANSMISSIONS ENCORE MAL CONNUE. Aucun éleveur sérieux et digne de ce nom ne pourra vous garantir la santé chez un siberian huskie!!
Aucun tests génétiques ne permet de savoir si un huskie peut être, Sain
Porteur ou porteur sain.
Seul les Staffordshire Bull Terrier, Boulgoue Français et Boston terrier font partie d’une autre mutation génétique qui est responsable de la cataracte chez le Berger Australien. En ce qui concerne toutes les autres races, il est impossible de le savoir car ils ne font pas partie de la même mutation génétique connue.
L'ATROPHIE PROGRESSIVE DE LA RETINE
Cette maladie parfois appelée aussi rétinite pigmentaire, st une maladie héréditaire, souvent récessive, provoquant une dégénérescence progressive des cellules (cônes et bâtonnets) formant la rétine.
La rétine est une membrane qui tapisse le fond de l'oeil. Elle contient des cellules particulières sensibles à la lumière, les cônes plus réceptifs à la lumière du jour et les bâtonnets à celle de la pénombre ou demie obscurité.
C'est toujours une atteinte bilatérale et l'évolution se fait fait vers la cécité en quelques années.
Il existe deux formes distinctes, l'une centrale, l'autre généralisée. Une cataracte peut parfois se développer en même temps que l'atrophie progressive de la rétine. De nombreuses races sont touchées. L'âge de début de la maladie est variable selon la race.
Les signes de la maladie :
Tout d'abord apparaît une baisse de la vision dans la pénombre. Le chien est plus hésitant pour franchir un obstacle, même petit. Il se cogne parfois dans les objets ou les murs.
Puis la vision diurne se dégrade, entraînant des difficultés de déplacement, notamment dans les lieux et environnement mal connus de l'animal.
En cours d'évolution les pupilles se dilater (mydriase) et devenir très brillantes avec des reflets verts orangés. Quelquefois le cristallins s'opacifient progressivement et entraînent l'apparition d'une cataracte, suivie, elle-même, d'une uvéite (inflammation de l'uvée) secondaire.
La cécité est la phase terminale de l'évolution de l'atrophie progressive de la rétine.
Les conséquences chez le chien :
La maladie étant parfaitement indolore et d'apparition plus ou moins lente, le chien s'habitue progressivement à la diminution de sa vision.
Lorsque la cécité totale est installée, il a eu le temps de développer, grâce à son ouie et son odorat particulièrement important, de nouveaux mécanismes sensoriels qui compensent la perte de sa vue. Il pourra donc continué à vivre, malgré son handicap, une vie parfaitement heureuse auprès de son maître. Son maître peut faciliter son adaptation en ne modifiant pas son environnement et ses repères et en laissant toujours les objets et meubles aux endroits habituels. Le chien devra être tenu en laisse pendant les promenades.
Quels traitements ?
Il n'existe, actuellement, aucun traitement qui permet d'avoir une action quelconque sur cette maladie. Différents axes de recherche ont été explorés (greffe e rétine notamment) sans succès jusqu'à présent. Tous les espoirs sont tournés, maintenant, vers la thérapie génique, très prometteuse, semble-t-il.
Un test ADN soit par prise de sang, soit salivaire est tout à fait possible, il vous suffit de faire une demande au près de Antagène qui vous fournira un kit gratuit pour effectué le prélèvement chez votre vétérinaire (ce test est possible chez le HUSKIE)
https://www.antagene.com/
Le mode de transmission de la maladie :
En dehors de quelques cas sur le chromosome X ou de transmission dominante, le plus souvent, c'est une transmission héréditaire et récessive. Pour qu'il y ait transmission dans la descendance, il faut que le gène de la maladie soit présent chez les deux parents. Les parents sont alors appelés "porteurs". Parmi les chiens "porteurs", il y a les "porteurs sains" et les "porteurs atteints".
Un "porteur sain" est un chien ayant un gène de la maladie, ce gène étant récessif, il ne s'exprime pas et le chien reste indemne de l'atrophie progressive de la rétine toute sa vie durant.
Un "porteur atteint" es un chien ayant deux gènes de la maladie (un venant du père, un venant de la mère), celle-ci peut alors s'exprimer et le chien sera à plus ou moins long terme atteint par l'atrophie progressive de la rétine.
La transmission des gènes porteurs de la maladie se fait aussi bien par les mâles que par les femelles.
Lors d'un accouplement, selon les lois de Mendel, la transmission se fera statistiquement de la façon suivante :
- ?2 chiens croisés entre eux, atteints par la maladie donneront 100% de chiens malades.
- ?2 chiens exempts de la maladie, croisés entre eux, donneront 1000% de chien exempt d'atrophie progressive de la rétine.
- ?1 chien exempt de la maladie croisé avec un chien "porteur sain", donneront 50% de chiens porteurs et 50% de chiens exempts.
- ?1 chien atteint par la maladie, croisé avec un chien porteur du gène donneront 50% de chiens atteints par l'atrophie progressive de la rétine. et 50% porteurs du gène.
- ?1 chien atteint d'atrophie progressive de la rétine croisé avec 1 chien exempt donneront 100% de chiens porteurs du gène mais non malades.
- ?1 chien "porteur sain" croisé avec un autre "porteur sain" donneront 50% de "porteurs sains", 25% de chiens malades et 25% de chiens exempts.
Ces résultats sont statistiques ils peuvent varier légèrement d'une portée à l'autre.
CLe test de dépistage simple :
C'est le plus courant . Il est valable à la condition qu'il soit pratiqué par un vétérinaire spécialisé en ophtalmologie et certifié par un organisme officiel. La Société Centrale Canine peut fournir la liste des vétérinaires agrées. Il est simple à pratiquer, et sans anesthésie. La pupille de l'oeil sera complètement dilatée grâce à des gouttes oculaires spécifiques, ce qui permettra au vétérinaire d'examiner avec un ophtalmoscope et une lampe. Votre vétérinaire spécialisé en ophtalmologie vous conseillera.
La cataracte : plusieurs causes
- • Il existe des cataractes héréditaires, plus fréquentes chez certaines races telles les Bergers Allemands, les Caniches, les Labradors , huskies et les Golden Retriever par exemple.
Les débuts peuvent être précoces, et le diagnostic rapide. Le chien, jeune et en bonne santé, pourra profiter pleinement du traitement chirurgical. - •Des cataractes traumatiques : apparaissent dans les suites d'un choc ou d'un corps étranger ayant pénétré dans l'oeil. L'évolution est le plus souvent accélérée.
Il est donc important en cas de blessure à l'oeil de consulter rapidement un vétérinaire. - •Des cataractes secondaires :
- à une uvéite : inflammation chronique de l'uvée (partie de l'oeil qui comprend l'iris, le corps ciliaire et la choroïde,
- à un décollement de la rétine négligé et ancien,
- à un diabète non ou mal soigné. - •La cataracte sénile, touche le chien âgé, elle est due au vieillissement du cristallin. C'est la plus fréquente.
- Les cataractes congénitales : par définition présentes à la naissance, elles résultent d’anomalies du développement.
-Les cataractes juvéniles qui se développent durant les premières années de la vie avec généralement une composante héréditaire
Les cataractes évoluent au cours du temps et de façon variable selon le type de cataracte. Les cataractes congénitales demeurent souvent stationnaires. Les cataractes diabétiques évoluent rapidement vers la cataracte totale et la cécité.
Les cataractes héréditaires concernent généralement des deux yeux avec souvent un stade d’évolution variable d’un œil à l’autre. Les cataractes traumatiques sont le plus souvent unilatérales.
Le terme de cataracte est donc général. Votre vétérinaire est amené à faire un diagnostic précis sur la nature de la cataracte et son origine. Un bilan général (glycémie pour le diabète) et ophtalmologique peut être nécessaire pour en préciser l’origine.
Surtout chez le chien, la cataracte induit dans l’œil un état inflammatoire comparable à une réaction vis à vis d’un corps étranger. Ceci explique les soins médicaux nécessaires dès l'installation de la cataracte.
Le traitement de la cataracte est chirurgical pourtant toutes les cataractes ne sont pas opérables.
La décision opératoire prend en compte l’état de la rétine et la possibilité de récupération de la vision après la chirurgie. L’œil est comme un appareil photographique dont la rétine serait le film et le cristallin l'objectif. L’électrorétinographie et l’échographie oculaire sont les examens nécessaires pour objectiver l’état de la rétine et confirmer l’indication opératoire.
Depuis une vingtaine d'années, comme chez l'homme, la chirurgie de la cataracte recourt aux ultra-sons. Une incision microchirurgicale de 3,2 mm dans la cornée permet d'introduire dans le cristallin une sonde en titane. Celle -ci émet des ultrasons qui au contact du cristallin cataracté le pulvérise avant qu'il ne soit aspiré hors du cristallin par un système d'irrigation-aspiration associé à la sonde en titane. Dans les meilleurs cas un implant cristallinien est introduit dans l'oeil à la place du cristallin.